1. Utilisez les données météorologiques historiques à votre avantage
Se documenter sur les données météorologiques à l’emplacement de votre chantier peut être très utile. Essayez de planifier votre chantier sur ces principales données, car chaque région a souvent des tendances météorologiques qui se répètent. Lille et Marseille, la Bretagne et l’Alsace n’ont pas les mêmes données météorologiques historiques. Prédire la météo, à partir de celle des dernières années, est le bon moyen de planifier ses travaux. Cet exercice vous prendra peu de temps, mais il pourra vous faire économiser des jours de congés, intempéries et des problèmes inattendus.
2. Attendez-vous à des jours pluvieux
🌧️ C’est plus compliqué d’être précis sous la pluie…
Prévoyez au moins une semaine de travail en plus que ce qui pourrait être prévu si le chantier s’effectuait en été. Pour une raison simple : en hiver il pleut plus souvent. Même si le chantier ne s’arrête pas, il est ralenti. Plus votre plan est réaliste, plus vous évitez les retards. Le but d’une bonne prévision est d’éviter tout inattendu qui vous fera perdre du temps et de l’argent. Il est préférable de surestimer le temps qu’il faudra à votre équipe pour terminer un projet. Si les jours de mauvais temps ralentissent plus que prévu votre projet, envisagez d’embaucher quelques employés temporaires supplémentaires.
Lors de vos chantiers et surtout lors de mauvais temps, vous devez mettre à disposition un abri de chantier pour vos ouvriers afin de les protéger.
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3. Ne prenez pas de décision précipitée
Vous arrivez sur le chantier le matin et vous voyez un orage arriver ? Ne renvoyez pas vos ouvriers chez eux tout de suite. Vous payez la première heure et vous les renvoyez à la maison : vous avez donc perdu du temps et une journée de chantier. Alors, attendez au cas où l’orage passe. Dans la plupart du temps, la tempête passera. Si vos employés sont encore sur place, ils peuvent reprendre le travail et vous ne perdez pas une journée entière de travail. Si vous voulez envoyer vos ouvriers à la maison, assurez-vous d’avoir suffisamment de preuves météorologiques.
4. Protégez votre matériel et vos engins de chantiers durant le mauvais temps
La boue, un ennemi pour vos chantiers.
Assurez-vous que vos employés aient les bons réflexes pour protéger les matériaux lors d’une tempête. Il faut savoir stocker et protéger l’équipement et les matériaux de la meilleure manière et sans risques. Par exemple, préparez un protocole précis indiquant à vos employés comment agir. Pensez à protéger tous les équipements, même ceux qui selon vous ne seront pas endommagés. De plus, ayez une bonne assurance pour vos machines. Le mauvais temps transforme les conditions de travail, il faudra faire attention à la boue, le sol peut devenir glissant, etc. Les intempéries peuvent endommager vos machines. Pour entreposer et protéger vos matériels, vous pouvez utiliser un container de stockage.
5. Poussez vos ouvriers à être encore plus vigilants.
1 ouvrier du BTP sur 3 travaille en extérieur plus de 20 heures par semaine. La météo influence leur quotidien. Le mauvais temps engendre de mauvaises conditions de travail pour vos employés. Le froid rend les tâches plus difficiles et leurs corps sont plus fragiles. Le travail durant des températures extrêmes (moins de 5°C ou plus de 30 °C) fait partie des 10 facteurs de pénibilité au travail, selon le service public. Les ouvriers devront être bien couverts et ne pas faire des mouvements brutaux. De plus, l’humidité rend le sol glissant, ce qui augmente les risques de chute. Les accidents de travail sont nombreux dans le secteur du BTP. En période de mauvais temps, ils sont plus fréquents. En plus d’avoir un impact négatif sur la santé de vos employés, les accidents de travail ralentissent votre projet. Privilégiez donc la sécurité.